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15/01/2007

TEXTES CHOISIS

Textes que j'ai écrits entre 2011/2013

Mes filles

Mes chéries, mes toutes belles.

Elles sont le soleil et la lune, la lune et le soleil

L'une d'été, l'autre d'hiver

Si différentes et pourtant si pareilles

Toutes deux nées à la même heure.

L'une pour toi, l'autre pour moi

L'une pour moi, l'autre pour toi.

Nos deux sources de bonheur,

Nos perles d'amour

Nos lotus de beauté

Nos filles pour toujours

Nos anges d'éternité

 

Renoncement

Tu es l'enfant rêvé, le fils perdu

Celui que j'aurais tant aimé, celui que je n'aurai plus.

Je t'aurais élevé en te chérissant,

Tu te serais occupé de ta maman vieillissant.

Mon petit, mon tout petit,

Mon petit ange,

Mon doux Jésus.

 

Méditation

Allongée nue sur la plage

Les pieds baignant dans les flots

La tête dans les nuages

et le corps bien au chaud,

J'oublie tout.

Car tout près l'océan

Au ressac qui gronde

Entraîne dans son mouvement

Mes pensées vagabondes,

Ce bain purifie tout.

Mais la réalité me rattrape encore

Me rappelant que les hommes sont des (com)battants

Et que pour quelques pièces d'or

Certains vendent même leurs propres enfants,

L'amertume submerge tout.

Heureusement, il existe aussi des hommes de coeur

et des femmes de bonté

Qui eux n'ont pas peur

De leur humanité.

(De) l'espérance renaît tout.

 

A notre amie disparue

Tu as choisi de nous quitter

(en) emportant avec toi ton futur bébé

Je ne savais pas et toi non plus

que ton départ laisserait un grand vide dans notre vie,

Ta place reste inoccupée.

Nous ne nous voyions pas tous les jours

mais ta présence à nos côtés était réconfortante.

Tu étais douce et gentille, belle et lumineuse

mais la vie t'avait trop malmenée.

Là où tu es maintenant,

Tu nous envoies des papillons

qui à la belle saison,

viennent butiner les fleurs

autour de notre maison.

 

La colère de la Terre, Terre des Femmes et Hommes libres - au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima

Quand ton coeur palpitant

Rouge et flamboyant

Gronde sa rage

Contre les mauvais mage

C'est dans les failles

De ton écorce refroidie

Que les épouvantails

Sont enfin détruits.

Et c'est la mer

Qui dans sa furie

Plus que l'amer

Tous nous engloutie

Et c'est ainsi

Que notre Terre

Montre qu'dans cet'guerre

L'pouvoir lui est acquis.

 

 Hommage

Les tatoueurs sont les magiciens du vivant. Sous les coups d'aiguille répétés de leur machine infernale naissent les symboles magiques qui parlent aux Dieux et nous porteront jusqu'aux cieux. Quand le moment est venu, la main du tatoueur s'est faite légère pour effleurer la peau avec amour. Un peu d'eau pour rafraîchir et effacer les dernières traces de sang qui perlent encore et apparaissent, en noir ou en couleurs les dessins fabuleux qui accompagnent toute une vie. Pour se souvenir de cet instant suspendu entre douleur et évasion, où la main gantée de noir s'est mise à travailler, la peau s'est mue en une tapisserie animée où chaque mouvement du corps lui donne vie. Après le long moment de la cicatrisation et des soins, quand le corps est au repos, toute la beauté du tatouage se révèle enfin et c'est un peu de la beauté du monde qui renait ainsi.

 

Musulmanes

En plein mois d'août, au centre de la ville

Sous le soleil écrasant des ombres furtives

Sous la kurka une femme

Qui est-elle ?

Jour après jour, leur pouvoir grandit

Ces hommes sans coeur avancent dans l'ombre

Ces oiseaux de proie étendent leurs ailes sur nos villes

Devrons-nous nous aussi nous soumettre à leurs lois

Dans un monde sans plaisir et sans joie ?

 

Destin

J'ai quitté le sol rassurant et solide qui était sous mes pieds

Par quel miracle me suis-je retrouvée sur ces flots mouvants ?

La vague du destin m'a emportée plus loin vers des rivages inconnus

Se laisser porter par elle, se faire toute molle

Ne pas craindre la fureur de l'océan

La mer est une alliée, une amie

Se laisser envahir par les ondualtions de cet élément

Faire la planche, faire la morte

et partir vers cette destinée, confiante en la providence

 

Femmes fatales

Elle est française, a épousé un musulman et porte la burka.

Que penser de cette femme qui trahit ses soeurs et accepte leur esclavage ?

De tes yeux ultra maquillés tu regardes le monde à travers cette fente

Que peux-tu donc bien en voir qui ne soit rétréci à cette oeillère ?

Avec la longue robe austère, tu excites les hommes qui t'imaginent portant string et porte-jarretière.

 

Corse

C'est une île, une terre au milieu de la mer. Sur ses côtes déchiquetées viennent se fracasser les vagues. Terre de feux. Le feu qui ravage les plantations d'oliviers, les forêts. Le feu de la passion des hommes. Ici et là des impacts de balles, des murs écroulés sous les bombes. Et partout, ce vent maudit qui attise les flammes et rend fous les esprits. Puis au centre de l'île, la Montagne secrète et silencieuse. Ici dorment les bergers et leurs troupeaux. Après une journée harassante de marche sous le soleil, une tartine de pain et de Brocciu. Et tout à coup, une voix se fait entendre. Le chant grave et puissant des bergers s'élève, fait trembler les murs de pierres et monte jusqu'aux étoiles. Quand tous se taisent, la nuit étend son manteau sur les corps fatigués et les âmes apaisées. Demain peut-être reviendrons-nous si prés des cieux et de l'éternité.

 

Bretagne

C'est une terre bercée par la mer. Par beau temps, le long de ses côtes, l'eau y est bleue turquoise. On s'imaginerait être aux Antilles. Quelque part dans une île des Caraïbes. Mais ici, pas de cocotiers, pas de palétuviers, ni de mangrove. Pas non plus de plages de sable fin et doré. Des galets ! Des galets gris comme la pluie qui tombe et obscurcit l'horizon. Les eaux du ciel et de la mer se mêlent. La mer s'agite. Les vagues grossissent. La tempête se prépare. Qu'il fait bon être à l'abri à partager crêpes et autres pâtisseries autour d'un verre de cidre ou de chouchen. Demain il fera beau. Nous pourrons reprendre notre marche sur ce sentier des falaises qui monte et qui descend au rythme des marais, nous entraînant de villages en villages, de ports en ports. Quand la mer se retire, apparaissent les parcs à huîtres. Partout nous accompagnent les cris des mouettes, l'odeur du goémon. De pas en pas, en même temps que notre marche avance, nos esprits se libèrent et partent loin au large, planant au dessus de la mer, là où les pêcheurs lancent leurs filets. Ce soir sur le barbecue grilleront les sardines. Mais demain, les bateaux pris dans la tourmente ne pourront peut-être pas rejoindre le port.

 

Libellules

Dans les marias naissent des fées aux ailes transparentes.

Pourtant, ne vous fiez pas à leur fragilité apparente.

Car ce sont des guerrières. Petites ou grandes, demoiselles ou libellules, les odonates vrombissent dans les airs en quête de leurs proies.

 

Papillons

Léger et gracieux, il s'envole insouciant vers sa destinée. Il était chenille, le voilà chrysalide, cette drôle de capsule qui renferme les secrets de sa métamorphose. Paré des plus belles couleurs sur ses ailes de velours, un oeil dans le dos qui vous guète, il passe et repasse par ici et par là,nous faisant tourner la tête. Ah ! Le voilà posé sur cette fleur ; de sa longue trompe déroulée, il en pompe le nectar ou alors, en tandem, accrochés par leurs abdomens, c'est mâle et femelle qui enchaînés l'un à l'autre, bâtent des ailes doucement. Ils perpétuent ainsi le cycle de la vie, le cycle de la vie du papillon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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